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réalisé par Adam Jones et Fred Stuhr en 1993
Le clip de
"Sober" est le premier des véritables courts-métrages qui vont
illustrer les chansons de Tool (il est également à noter que c'est la
dernière fois que l'on aperçoit les membres du groupe dans leurs
clips). Il a été co-réalisé par Fred
Stuhr et Adam Jones ; la collaboration de Stuhr avec Tool a
commencé alors qu'il était encore étudiant en animation : c'est la
vidéo de "Three little Pigs" qu'il a réalisée pour Green Jellÿ qui a
attiré l'attention du guitariste. Quand ce dernier a voulu réaliser des
clips à l'époque d'Undertow, c'est donc tout naturellement
qu'il l'a contacté. Ils ont chacun fait tout un tas de croquis, et
après une tournée du groupe, tout était prêt pour se lancer dans la
réalisation. Même si la tête sculptée du personnage principal n'est pas
animée, elle a été conçue pour donner l'impression de changer
d'expressions en modifiant l'angle et la diffusion de la lumière. Par
contre, le reste de son corps a beaucoup d'articulations, jusqu'aux
doigts.
On retrouve déjà ce qui fera la particularité des clips de Tool : un
univers surréaliste, peuplé de formes de vie aux formes particulières,
avec toujours l'idée que l'être faisant office de protagonsite fait une
découverte et subit une transformation. Tout cela étant agrémenté de
symboles à foison... Ici un vieux bonhomme qui habite dans une maison
délabrée ouvre une sorte de boîte de Pandore, ce qui déclenche en lui
des visions qui le hantent, avec d'étranges créatures constituées d'un
mélange de chair et de métal. Il a beau cacher la boîte, les visions ne
s'arrêtent pas mais au contraire s'amplifient. Le personnage est
finalement pris d'agitations incontrôlées au niveau de son corps, comme
s'il entrait en transe.
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réalisé par Adam Jones en 1994
Nouvelle
collaboration entre Adam Jones et Fred
Stuhr - et dernière, puisqu'ils se fâcheront quand le premier sera
crédité comme seul réalisateur -, le clip de "Prison Sex" reprend le
même procédé que pour celui de "Sober". Le tournage, perturbé par un
tremblement de terre qui a secoué la Californie, a obligé la petite
équipe à changer de studio en cours de route.
Le thème de la
chanson est repris,
c’est-à-dire une enfance maltraitée qui
conduit à une répétition de l’acte vécu en victime sur un autre. Ainsi,
une petite poupée cassée est ici menacée
par une sombre créature. Le petit être tente d’abord de résister,
de se défendre face à son agresseur, mais il reste
impuissant tout comme il lui est impossible de fuir. Le pinceau passé
sur le corps inconscient ne laisse pas de trace visible,
la marque étant plus profonde ; mais quand le pantin refait la même
chose, une grosse traînée noire apparaît alors sur lui.
En plus de cela, la figure dominante arrache les pages d’un livre,
symbolisant
certainement une réalité qui échappera à la
figure enfantine. Le jeu de miroir entre
cette dernière et une chenille, portant un masque
similaire à son visage, indique bien qu’une métamorphose
est à venir. Celui qui jusque-là était la victime
commence ainsi à jouer avec un insecte dans un
bocal, une mise en abîme de sa propre situation.
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10,000 Days
Lateralus
Ænima
Opiate
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